Description
La Voie du Bonheur
Milarepa : « La Voie du Bonheur » est un film sur la cupidité et la vengeance ainsi que sur la rédemption. Mille ans après sa mort, son histoire initiatique fait partie du patrimoine spirituel mondial.
Originaire d’une famille de riches marchands, Milarepa mène une enfance privilégiée. Sur son lit de mort, le père confie la richesse familiale à son frère jusqu’à la majorité de Milarepa.
Cependant, l’oncle s’arroge la fortune familiale et exploite la nouvelle misère de Milarepa, sa mère et sa jeune soeur, quasiment réduits en esclavage. Humiliée et désespérée, la mère projette de venger cette injustice en instrumentalisant son fils dévoué.
Après avoir vendu son dernier champ, elle envoie Milarepa en apprentissage auprès du maître Yongten Trogyal afin qu’il l’initie à la magie noire. Aidé par les démons, il invoque un sortilège et détruit une partie du village, tuant une trentaine de personnes. Immédiatement, une foule en colère le poursuit. Pour échapper à une mort certaine, Milarepa trouve refuge auprès d’un vieux moine bouddhiste.
Pour les vaincre, cesse les actions négatives,
Cultive les actions positives, et
Maîtrise ton esprit.
Le souvenir de ses victimes le tourmente sans cesse. Accablé de remords malgré la victoire sur ses ennemis, il se lance dans un autre voyage, cette fois à la recherche d’un maître spirituel qui le délivrera de la souffrance et le conduira au bonheur.
Milarepa vécut au XIe siècle au Tibet. Le parcours initiatique de cet homme ordinaire est un itinéraire exemplaire où la compassion finit par l’emporter sur la colère. L’histoire de Milarepa est un joyau du patrimoine spirituel mondial, empreint de sagesse millénaire.
Le bonheur
En ces temps de crise où tout est remis en question, une prise de conscience de choix alternatifs s’établit quant à l’avenir. Le bonheur a longtemps été considéré par l’Occident comme une chance, une utopie qu’il fallait savoir apprivoiser et savourer.
Alors que les philosophes grecs y prônaient l’art du savoir vivre, le christianisme le situa au ciel, remis à demain.
Le déclin de la société de consommation se caractérise par le malheur de ne pas avoir su expérimenter le bonheur – du moins collectivement.
Aristote assure que derrière toutes les actions humaines se trouve la recherche du bonheur, cette fin ultime qu’il nomme « souverain bien » et qui consiste dans l’accomplissement harmonieux de soi-même tout au long de la vie.
Et s’il semble évident qu’il existe de multiples conceptions du bonheur, il n’en demeure pas moins que dans un monde interdépendant, Milarepa apporte d’abord une réponse à la violence afin de jeter la base du respect et de l’épanouissement.
Ethique et spiritualité
Dans ce sens, Milarepa, homme ordinaire, nous montre que nous avons tous la capacité et la possibilité d’accéder à cette voie. La persévérance et la motivation en sont les clés.
« Un moine bouddhiste réalisateur, rien que pour ça ça valait le coup d’aller voir ce film. Et il s’avère que c’est une jolie surprise. Le film retrace avec simplicité la jeunesse de Milarepa un des plus grands maîtres du bouddhisme. La mise en scène comme le jeu des acteurs sont tout à fait convaincants et on s’attache au destin de Milarepa comme à celui de n’importe quel Indiana Jones, une grosse louche de spiritualité en plus. Bien que Milarepa ait vécu au XIe siècle on voit facilement que les choix auxquels il a été confronté sont éternels et pourraient concerner chacun d’entre nous. On peut donc aussi en déduire facilement que l’enseignement qui a permis à Milarepa de s’accomplir pourrait être une solution pour nous aussi. C’était sans doute un des objectifs du réalisateur de nous faire arriver à cette conclusion et, de façon vivante et non pontifiante c’est réussi. »
Cinéphile – AlloCiné
« Le film est visuellement très joli, Gaïa à bien fait son boulot. Les acteurs, estampillés 100% Tibétains lors de la présentation jouent bien. L’histoire est intéressante, mais pert de sa saveur à cause de certains effets spéciaux utilisés. Si bien que l’on se retrouve dans Star Wars et ces levers de pierres par télékinésie. Sans tous les effets en trop, le film aurait été réussi. C’est dommage. »
Patior. – AlloCiné
Images de tournage | ||
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